Une vidéo TED particulièrement inspirante aujourd'hui, qui devrait rassurer et motiver tout ceux qui comme moi ne se sentent pas particulièrement intelligent. Et puis après tout, il paraît qu'on est tous le con de quelqu'un. cheeky

Angela Lee Duckworth est une ancienne consultante en management, devenue ensuite enseignante pour des élèves de cinquième dans les écoles publiques de New York, puis qui a ensuite passé un diplôme pour devenir psychologue.

Elle nous explique les constats qu'elle a pu faire en étudiant la réussite des élèves.

La vidéo est courte (6'13), je t'invite donc à la visionner entièrement (les sous-titres en français sont activés), mais tu trouveras comme d'habitude en dessous un résumé avec mes commentaires.

Si réussir à l'école et dans la vie dépendait de bien plus que de la capacité à apprendre rapidement et facilement ?

Angela Lee Duckworth commence par raconter brièvement son parcours, et arrive rapidement sur ses premiers constats relevés auprès de ses élèves :

"Ce qui m'a frappée, c'est que le Q.I. n'était pas la seule différence entre mes meilleurs élèves et les moins bons. Certains de ceux qui avaient les meilleurs résultats n'avaient pas un Q.I. phénoménal. Certains de mes élèves parmi les plus intelligents ne réussissaient pas très bien. Et ça m'a fait réfléchir. Les choses qu'on doit apprendre en maths en cinquième, bien sûr, c'est dur (...) Mais ces concepts ne sont pas impossibles à comprendre, et j'étais fermement convaincue que tous mes élèves pouvaient apprendre ces notions s'ils travaillaient assez dur et assez longtemps."

"Après plusieurs années passées à enseigner, je suis arrivée à la conclusion que ce dont nous avons besoin, dans l'éducation, c'est d'une meilleure compréhension des élèves et du processus d'apprentissage du point de vue de la motivation, du point de vue psychologique. Dans l'éducation, ce que nous savons le mieux mesurer, c'est le quotient intellectuel. Mais si réussir à l'école et dans la vie dépendait de bien plus que de la capacité à apprendre rapidement et facilement ?"

C'est à ce moment qu'elle a alors arrêté l'enseignement pour passer un diplôme pour devenir psychologue.

Elle a alors réalisé des études dans des contextes très différents, et auprès de personnes très différentes. Dans chacune de ses études, sa question était : qui réussit dans cette situation et pourquoi ?

"Dans tous ces contextes très différents, une caractéristique est ressortie comme un facteur significatif de succès. Et ce n'était pas l'intelligence sociale. Ce n'était pas l'apparence, la santé physique, et ce n'était pas le Q.I.

C'était la ténacité."

La ténacité, ou l'art de vivre sa vie comme si elle était un marathon, pas un sprint

La ténacité, ou l'art de vivre sa vie comme si elle était un marathon, pas un sprint

"La ténacité, c'est la passion et la persévérance pour des objectifs à très long terme. La ténacité, c'est avoir de l'endurance. La ténacité, c'est s'accrocher à son futur, jour après jour pas seulement pendant une semaine, ou un mois, mais pendant des années, et travailler vraiment dur pour que ce futur devienne une réalité. La ténacité, c'est vivre sa vie comme si elle était un marathon, pas un sprint."

Elle a alors continué à étudier cette caractéristique, en demandant à des milliers de collégiens de répondre à des questionnaires orientés sur le sujet, puis en comparant ces réponses à leurs résultats scolaires.

"Le résultat, c'est que les enfants les plus tenaces avaient beaucoup plus de chances d'avoir leur diplôme, même quand je les faisais correspondre à toutes les variables que je pouvais mesurer, comme les revenus de leur famille, leurs résultats aux tests de réussite standards, et même s'ils se sentaient en sécurité quand ils étaient à l'école."

De quoi nous poser de nombreuses questions sur notre manque de connaissance sur le sujet. Angela Lee Duckworth avoue ne pas savoir comment faire pour que les enfants soient tenaces, pour leur enseigner une éthique solide du travail, pour qu'ils restent motivés sur la durée.

"Ce que je sais, c'est qu'avoir du talent ne vous rend pas tenace. Nos données montrent très clairement qu'il y a beaucoup d'individus talentueux qui ne persévèrent pas dans leurs engagements. En fait, dans nos données, la ténacité est généralement sans rapport avec le talent, voire inversement proportionnelle aux mesures de talent."

"Jusqu'à présent, la meilleure idée que j'aie entendue sur la manière de développer la ténacité des enfants s'appelle « la mentalité de croissance » (...) C'est la conviction que la capacité à apprendre n'est pas fixée, qu'elle peut changer avec l'effort. (...) Quand les enfants lisent et apprennent des choses sur le cerveau, sur la manière dont il change et grandit en réponse à un défi, ils sont bien plus susceptibles de persévérer quand ils échouent, parce qu'ils ne croient pas que l'échec est une condition permanente.La mentalité de croissance est donc une excellente idée pour construire la ténacité."

"Mais nous avons besoin de plus. Et je vais finir sur ces remarques, parce que c'est là que nous en sommes. C'est le travail qui nous attend. Nous devons prendre nos meilleures idées, nos intuitions les plus fortes, et nous devons les tester. Nous devons mesurer si nous avons réussi, et nous devons être prêts à échouer, à avoir tort, à recommencer en ayant appris de nos erreurs."

Cela renvoit d'ailleurs à une autre excellente présentation que j'avais publié l'an dernier.

Voilà qui devrait en attendant t'inciter à ne rien lâcher pour arriver au bout de tes rêves et projets.

 


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