Ta liste de tâches ne sera jamais terminée... et c'est le jeu !

Je suis tombé récemment sur un très bon texte du célèbre Seth Godin, à propos d'un sujet pour lequel j'en suis sur beaucoup d'entre vous se sentirons concernés : l'amoncellement de tâches dont nous avons à faire face au quotidien.

Il s'adresse à l'origine plutôt à des professionnels du marketing, entrepreneurs ou indépendants, mais je crois qu'il peut s'appliquer à bon nombre de professions et d'activités.

Tu peux lire l'article en version originale si tu es à l'aise avec l'anglais, dans le cas contraire voici une petite transcription non-contractuelle (ça marche aussi si tu as la flemme indecision)

Je ne suis pas sûr à 100% du sens exact de certaines expressions, n'hésite pas à corriger si besoin, mais je pense que le principal est là :

"Autrefois, quand ton boulot était fait, tu avais terminé. Quand la boîte de réception était vide, les formulaires étaient traités, tu pouvais arrêter.

A présent, bien sûr, il y a toujours un tweet en plus à envoyer, un article à écrire, une conversation avec des amis à terminer. Il y a toujours un dernier mail, un objectif que tu peux accomplir, un commentaire auquel tu peux répondre. Si tu le voulais, tu pourrais ne jamais terminer.

Et c'est le jeu. En faisant face à une mer d'infini, il est facile de désespérer, en étant sûr que tu n'atteindras jamais la terre ferme, que tu n'auras jamais la sensation d'accomplissement en disant : "j'ai fini". En même temps, avoir fini, terminé, c'est un peu comme être mort. Le silence et l'impression que c'est peut-être tout.

Pour les spécialistes du marketing, les travailleurs indépendants et les entrepreneurs, le défi est de trouver l'équilibre, de se sentir à l'aise avec le non-accompli, avec ce cycle sans fin. Nous avons été entraîné à à finir nos devoirs, nos petits pois et nos corvées. Aujourd'hui, nous ne finissons jamais, et c'est ok.

C'est un jeu, pas une oppression sans fin".

 

Voilà un peu de réconfort pour aborder ta liste de tâche en ce lundi matin, non ?

Bien entendu, il ne s'agit pas de se laisser aller, de se laisser dépasser par les événements et de manquer des choses importantes.

Mais il faut être apaisé avec le fait qu'il te restera toujours quelque chose à faire. C'est normal. Cela ne doit jamais t'empêcher de déconnecter quand tu rentres chez toi le soir.

Mais en attendant... au boulot !

 

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