10 idées folles pour combattre le changement climatique

n.b. : J'ai un peu hésité à publier cet article, s'écartant un peu de la thématique principale de ce blog, mais les solutions évoquées font parfois appel à des technologies extraordinaires, qui ne manqueront pas de t'intéresser, j'en suis sûr !

J'ai ajouté des références vers des articles (en anglais) si tu veux en savoir plus.

Il y a encore peu de temps, le développement de voitures électriques paraissait comme une idée folle pour lutter contre le changement climatique. Quelques années plus tard, ce qui paraissait fou à l'époque ne l'est plus vraiment. Des scientifiques de tous les pays ont cogité des années durant pour trouver des solutions à l'une des pires menaces pour notre planète.

En voici 10 plus ou moins originales. Il n'est pas exclu que parmi celles-ci quelques unes aient intégré notre quotidien dans quelques années.

Arbres artificiels

Des scientifiques ont déjà débuté le développement d'appareils capables de reproduire la capacité d'absorption de carbone des arbres. Placés à des points stratégiques de la planète, ils pourraient diminuer en partie les quantités de gaz dans l'atmosphère. 100 000 d'entre eux seraient théoriquement suffisant pour nous sauver en un siècle. Ouf.

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Parasols dans l'espace

Si nous ne pouvons pas arrêter les radiations du soleil sur Terre, pourquoi ne pas le faire dans l'espace ? C'est en partant de cette idée que des scientifiques ont proposé d'envoyer des miroirs géants dans l'espace pour renvoyer les rayons du soleil hors de notre atmosphère. Je vous passe le coût de telles installations. Certains vont même plus loin en imaginant qu'au lieu de gâcher les rayons du soleil, il serait possible de les absorber pour les réutiliser sur Terre sous forme d'énergie. Ou comment résoudre avec une seule idée le changement climatique, la pénurie future de pétrole et les dangers du nucléaire.

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Reproduire des éruptions volcaniques

Vous vous souvenez sans aucun doute de l'éruption du volcan islandais en 2010, Eyjafjallajökull (je rêvais depuis longtemps de le placer dans un article ). Le nuage de cendre qui a suivi, en plus d'empêcher les avions de voler, a également bloqué une portion des rayons du soleil. Aussi on pourrait imaginer reproduire ce phénomène, pour au moins ralentir le changement climatique. Impossible cependant de savoir les effets connexes sur l'environnement de ce procédé. Et quid des transports aériens ?

Bombardements d'arbres

Si les écologistes sont tous d'accord sur l'importance de replanter de vastes étendues forestières, le processus actuel de plantation est bien trop lent. D'où l'idée de remplir de petits missiles de semences d'arbres et de fertilisants, et de jeter tout ça par avion sur les zones à replanter. Si cela te parait complètement fou, dis-toi que cela a déjà été mis en application en Louisiane pour replanter après l'ouragan Katrina. Et oui.

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Gratte-ciels écologiques

Si tout le monde est d'accord sur le fait que davantage de forêts doivent être plantées, le problème reste entier : où les installer? Puisque la question des terres disponibles est difficile à résoudre, pourquoi ne pas procéder comme lors de la recherche d'espaces habitables, en visant la hauteur ! Des immeubles verts, sorte de serres géantes alimentées par l'énergie solaire, qui pourraient même en fournir à d'autres bâtiments autour d'eux. Un ardent défenseur de cette idée estime même que ce type de construction pourrait être rentable au bout de 10 à 15 ans. De quoi inciter des investisseurs à s'intéresser de près à cette solution.

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Des nuages plus blancs

Dans l'idée de réfléchir davantage de rayons du soleil en dehors de l'atmosphère, des scientifiques pensent qu'en diffusant dans l'atmosphère de grandes quantités de solutions salines, comme de l'eau de mer, les nuages deviendraient plus blancs, ce qui augmenterait leur capacité de réflexion des rayons. La méthode proposée consiste à créer des navires à turbines sous-marines qui généreraient l'électricité nécessaire pour diffuser continuellement l'eau dans les airs. Un des gros avantages de cette méthode est qu'elle laisse une certaine marge de contrôle.

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Vivre dans les ordures

Sous ce titre un peu provocateur se cache des recherches existantes pour transformer les ordures que nous rejetons quotidiennement en des blocs ayant les propriétés du béton. A la clé : réduction de l'énergie nécessaire à la construction d'un bâtiment (estimé à 10 % d'un bâtiment ordinaire), mais aussi réduction des espaces consacrés au dépôt des ordures, que l'on pourrait utiliser par exemple pour la plantation de forêts.

Ensemencement sous-marin

Favoriser la flore sous marine pourrait avoir un impact encore plus important que la reforestation sur la terre ferme. Des scientifiques estiment que le déversement de quantités importantes de fer dans l'océan favoriserait la croissance du plancton végétal, absorbant le carbone par la photosynthèse. Des essais seraient déjà en cours.

Des toits blancs

Cela peut paraître idiot, mais un toit blanc sur une habitation absorbant moins de rayons du soleil, moins d'énergie est nécessaire pour le refroidir. Pareil finalement que pour la couleur de nos véhicules, les plus clairs ayant des besoins moins important en énergie pour la climatisation. Cela peut paraître insignifiant à l'échelle individuelle bien entendu, mais en multipliant cela à l'échelle de la planète... quelle idée j'ai eu d'acheter une voiture noire aussi . Cette idée est finalement l'une des moins coûteuses, et l'une des plus facile à mettre en oeuvre à court terme. A vos pinceaux !

Flatulence des vaches

On le sait, les vaches produisent des quantités significatives de méthane chaque jour, contribuant à leur façon au changement climatique. Sans imaginer devenir tous végétariens et exterminer ces gentilles bestioles, des idées courent sur la modification de leur régime alimentaire (l'ail semblerait réduire leur émission de gaz. Tu en apprends des choses ici ! ), mais aussi sur des systèmes de récupérations des gaz.

Malheureusement pas encore de solution miracle, la plupart des idées évoquées ayant des coûts rédhibitoires, ou n'étant tout simplement pas applicables techniquement aujourd'hui. Sans compter les effets secondaires totalement inconnu qui pourraient se produire.

En tout cas en attendant, le plus important est que chacun continue à franchir de petites étapes chaque jour pour la préservation de l'environnement, et de continuer à éduquer nos concitoyens. Restons calmes et continuons nos efforts !